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Le défi

Tous les jeunes méritent de s'épanouir.

Il y a un manque d'opportunités dans nos communautés. Trop souvent, la race, l'origine ethnique, le statut économique ou le code postal des jeunes déterminent quelles portes leur sont ouvertes et lesquelles restent fermées. Ce n'est pas que ces jeunes ne peuvent pas réussir, ils n'en ont pas l'opportunité. Nous savons ce qui les retient: le revenu et l'accès aux programmes pour les jeunes. Souvent, les deux vont de pair.

Revenu

La recherche a depuis longtemps montré que le revenu est le prédicteur le plus important d'une vie saine. Plus important que le mode de vie ou la génétique, la somme d'argent dont dispose la famille d'un enfant - et sa capacité à accéder aux éléments de base comme la nourriture, les vêtements, un logement stable et une éducation - peut définir la trajectoire de sa vie sur des chemins très différents, affectant tout, de la performance académique et la formation de relations stables au bien-être physique et émotionnel (1). C'est ce que dit la recherche. Voici maintenant ce à quoi nous sommes confrontés. Un jeune enfant sur cinq vit dans la pauvreté au Canada et ce chiffre est d’un sur quatre chez les jeunes autochtones (2). Aux États-Unis, près de 12 millions d'enfants, soit un sur sept dans tout le pays, vivent dans la pauvreté, et des millions d'autres sont dangereusement proches (3).

Accès

Les jeunes vivant dans la pauvreté sont plus susceptibles d'avoir un accès limité aux opportunités qui élargissent leurs horizons et contribuent au développement de compétences importantes. Cela signifie une capacité réduite à accéder à des programmes parascolaires, tels que des clubs, des équipes, des programmes d'enrichissement et des expériences estivales. Ces types d'expériences sont essentiels pour former des relations de soutien avec des adultes qui ne sont pas des membres de leur famille. Ces relations sont essentielles au développement d'un jeune, (4) car elles ont un impact direct sur la perception de soi, des autres et de la communauté d'un jeune et contribuent au bien-être et au développement social et émotionnel.

Les communautés de couleur et les nouveaux arrivants en Amérique du Nord ont été confrontés à d'importantes inégalités dans l'accès à la nature et aux programmes basés sur les camps. La recherche a montré qu'une expérience de camp favorise le développement des compétences socioémotionnelles, de la confiance, de l'identité personnelle, de l'indépendance et de la résilience (5). Les compétences acquises au camp durent jusqu'à l'âge adulte et sont importantes pour la réussite des jeunes dans d'autres contextes tels que le travail, l'université et la vie de famille (5) (6) L'apprentissage au camp est essentiel pour s'épanouir.

Si nous voulons que tous les jeunes s'épanouissent et réalisent leur potentiel, nous devons combler ce manque d'opportunités.

C'est pourquoi nous faisons ce que nous faisons: combler le manque, ouvrir des portes et offrir une expérience de développement positive aux jeunes.

Citations
  1.  Youth Who Thrive (n.d.). Youth Who Thrive. https://youthwhothrive.ca
  2. Campaign 2000, (2021). Beyond the Pandemic: Rising up for a Canada Free of Poverty. https://campaign2000.ca/wp-content/uploads/2020/12/Campaign-2000-Beyond-the-Pandemic_Rising-up-for-a-Canada-free-of-Poverty_2020-report-card.pdf
  3. Poverty USA, 2022. Poverty Facts. https://www.povertyusa.org/facts
  4. Bowers, E. P., Johnson, S. K., Warren, D. J. A., Tirrell, J. M., & Lerner, J. V. (2015). Youth-Adult Relationships and Positive Youth Development. In: Bowers, E. et al., (eds) Promoting Positive Youth Development: Advances in Youth Development. Springer. https://doi.org/10.1007/978-3-219-17166-1_6
  5. Sibthorp, J., Wilson, C., Povilaitis, V., & Browne, L.P. (2020). Active ingredients of learning at summer camp. Journal of Outdoor and Environmental Education, 23, 21-37. https://doi.org/10.1007/s42322-019-00050-6
  6. Wilson, C., Akiva, T., Sibthorp, J., & Browne, L. P. (2019). Fostering distinct and transferable learning via summer camp. Children and Youth Service Review, 98, 269-277. https://doi.org/10.1016/j.childyouth.2019.01.017